Horticulture 2.0 : B+

Comme plusieurs d’entre vous le savent, j’ai consacré les 30 années qui viennent de s’écouler à la communication horticole. D’abord journaliste, puis rédacteur en chef de Québec Vert (5 ans), de Fleurs, plantes et jardins (10 ans), puis éditeur pendant dix ans, j’ai assisté à la fulgurante transformation des modes de communication. Quand en 1997 (eh oui, il y a près de 20 ans), François Bernatchez, Guy Gauthier et moi avons créé le premier site Web dédié à l’horticulture ornementale au Québec, nous étions loin de nous douter qu’un tel outil, et ceux qui suivraient (téléphone intelligent, tablette, montre, etc.), allaient littéralement bouleverser la relation entre clients et consommateurs. En bref, non seulement j’ai été le témoin de ces changements, mais j’y ai aussi participé. C’est fort de cette expérience que je me permets les propos qui suivent.

 

Une grande amélioration au cours de la dernière année

Le moins que l’on puisse dire c’est que l’industrie de l’horticulture ornementale a mis du temps à comprendre que toutes les nouvelles technologies et manières de communiquer étaient là pour rester. L’idée qu’on ne peut pas vendre des plantes ou des services horticoles par mode électronique est partiellement erronée. En fait, on peut donner le goût grâce à la technologie et « fermer » la vente une fois chez le client ou en magasin grâce à une expérience de beauté et de plaisir hors du commun (et sur lequel on ne met pas assez l’accent, particulièrement en magasin).

Heureusement, au cours de la dernière année, j’ai pu constater qu’un grand nombre d’entreprises en horticulture avaient investi les plates-formes électroniques. Que ce soit par une page Web (incontournable), une page Facebook (incontournable), par un blogue, sur Linkedin ou Tweeter, la présence de l’horticulture est grandissante. Et c’est tant mieux. Nous n’avons plus à être dépendants des presses écrites ou électroniques qui décident pour nous. Nous pouvons parler directement avec les consommateurs, ce qui nous donne une plus grande liberté. D’autre part, chaque initiative individuelle s’additionne et donne à notre industrie une visibilité accrue.

 

L’exemple des Serres Lima

Voilà une entreprise familiale située dans un rang d’Armagh en Chaudières-Appalaches dont on n’aurait jamais entendu parler (surtout pas dans les médias traditionnels) si ce n’avait été de sa colorée et sympathique propriétaire. Avec les moyens du bord (on est loin d’une réalisation professionnelle), ces capsules horticoles pleines d’humour ont rejoint un vaste public. En un mois, une des capsules a été vue par plus de 485 000 personnes. Les Serres Lima ont maintenant plus de 10 000 abonnés Facebook (https://www.facebook.com/Serres-Li-Ma) ainsi que leur chaîne YouTube… et les médias traditionnels en parlent.

 

 

Une situation encourageante

Vous l’aurez compris, la présence de l’industrie horticole sur les médias électroniques s’améliore. C’est pourquoi je leur accorderai une note de B+. Cela signifie qu’il y a encore de la place pour l’amélioration, chaque initiative personnelle ou d’entreprise renforçant notre position dans le monde des médias électroniques… aujourd’hui totalement incontournable, mais a conjugué encore quelque temps avec des formes plus traditionnelles comme les circulaires.

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