Réaliser soi-même ou Faire soi-même? Voilà la question!

Les nouvelles générations d’agriculteurs urbains préfèrent l’approche du « Réaliser » soi-même (Make it yourself) à celle du « Faire » soi-même (Do it yourself). Réaliser permet de donner un sens à leurs contributions à l’aménagement de l’espace extérieur. Ce n’est pas le résultat qui compte, mais l’expérience qu’ils vivent.

Les efforts de marketing des entreprises doivent donc porter sur l’expérience que procure tel ou tel projet, plutôt que juste sur le résultat. Par exemple, planter des fleurs comestibles dans son jardin n’est pas seulement un geste qui permet une récolte, c’est aussi une belle expérience de temps passé à l’extérieur, un retour à la terre, une possibilité de partager un repas avec des amis, une manière d’attirer et donc de protéger les insectes pollinisateurs, etc.

Cette tendance est une autre raison pour laquelle les entreprises qui offrent des produits et services horticoles devraient proposer à leurs clients des coachs de jardin plutôt que des experts. Si, au bout du compte il existe peu de différences sur les besoins en compétence des individus, il en existe de très importantes sur l’attitude.

Une des tendances actuelles est que les nouvelles générations d’agriculteurs urbains aiment les projets qui font appel à leur intellect, à leurs sens et qui confortent leur style de vie. Ils souhaitent aussi que leur engagement ait des effets utiles. C’est pourquoi ils aiment cultiver des plantes qui ont des effets économiques et environnementaux positifs, et qui leur apportent des bénéfices personnels particulièrement sur leur santé et sur leur bien-être.

Dans les entreprises horticoles, l’offre devrait refléter ces attentes, facilitant ainsi la prise de décisions de cette nouvelle génération de jardiniers – agriculteurs urbains.

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5 Commentaires

  • Lise Trudel

    Je ne peux qu’être entièrement d’accord avec vous. Reste à trouver une façon de promouvoir d’avantage ce service que j’offre depuis 2008.

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    • Bertrand Dumont

      D’abord en étant plus clair dans vos communications. Sur votre site vous annoncez : Service de consultation horticole à domicile. Pourquoi pas simplement Coach de jardin.
      Vous dites : Vous aimez le jardinage, mais ne savez pas vraiment comment vous y prendre! Pourquoi pas : Vous aimeriez qu’un coach vous accompagne dans vos projets de jardinage? Je suis là pour ça.
      Je peux vous accompagner dans la création, la transformation…

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      • Lise Trudel

        Merci de vos conseils. Je vais y remédier.

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      • Marc Meloche

        Je pense moi aussi que « Coach de jardin » est le meilleur nom pour désigner ce néo-métier d’accompagnement pour les gens qui veulent réaliser eux-mêmes leur projet (hum…mais ne savent pas comment s’y prendre). Le problème, comme le souligne Lise — probablement notre pionnière dans cette voie– c’est que le terme est encore presque inconnu au Québec. Peu de gens cherchent  » coach de jardin » sur Google.
        Ce sont des articles comme celui-ci qui vont aider à le faire connaître. Merci Bertrand.

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