Une histoire de visibilité!

Lorsque j’assiste à des événements horticoles, il arrive souvent que l’on me demande : « Comment se fait-il qu’il n’y ait plus d’émission d’horticulture à la télévision? ».

Il faut dire que ce n’est pas tout à fait vrai. Casa TV présente une émission avec Mélanie Grégoire et une autre avec Guillaume Thibert. De plus Mélanie est chroniqueuse à Salut Bonjour et Albert Mondor à Météo Média. On entend parfois Pierre Gingras et Jean-Claude Vigor à Radio-Canada. En fait, le « problème » que soulève cette question est « Pourquoi il n’y a plus d’émission d’horticulture (pas seulement des chroniques) aux heures de grandes écoutes sur les réseaux généralistes? ».

Cette situation est due à la manière dont fonctionnent les médias. Je ne sais pas si vous l’avez remarqué, mais les médias électroniques (radios, télévisions, internet), s’abreuvent le plus souvent aux primeurs sorties par les médias écrits (qui sont au demeurant de plus en plus électroniques). Le plus souvent les postes de radios et de télévisions reprennent les nouvelles écrites.

 

Et pour les magazines?

La situation est la même pour les magazines. Le cas de la revue Urbania est intéressant. Urbania c’est : « est une tribune, un porte-voix pour des points de vue singuliers, des témoignages troublants, des idées à tester et des coups de gueule qui frappent, provoquent des réactions et renversent les perceptions. » Du coup, de nombreux sujets publiés dans la revue ont servi de thème à des émissions, notamment à la radio. Les publications ont bien entendu été supportées par une excellente stratégie Web. À tel point que 10 ans après sa création le magazine s’est lancé dans les séries télé, les webdocumentaires et les fictions interactives.

Il y a quelques années, lorsque Fleurs, Plantes et Jardins est devenu un magazine incontournable avec un très grand nombre de lecteurs, il a été plus facile de convaincre des directeurs de la programmation. C’est pourquoi on a pu notamment mettre en onde une émission radio (CKAC 730), une émission télé (TVA), Jardinons avec Albert (V), etc.

À cause de l’influence déclinante qui a entraîner la disparation de Fleurs, plantes et Jardins (c’est aussi le cas d’autres revues), les directeurs des programmes en radio et en télé se sont désintéressés du jardinage. D’où cette impression de ne plus être présent sur la scéne médiatique.

 

Faire la même chose en horticulture?

Si les médias électroniques s’alimentent aux médias écrits, avons-nous alors une chance de revenir à l’écran? Oui, tout à fait. Cette chance s’appelle Planète Jardin. À sa manière, ce superbe magazine indépendant publié depuis ce printemps pourrait devenir notre Urbania ou notre Fleurs, Plantes et Jardins.

L’éditrice Julie Boudreau et son équipe ont fait un magnifique travail. Beau, moderne, intéressant, bien écrit, avec des sujets de l’heure, ce magazine est voué à un grand avenir… à condition que les entreprises horticoles le supportent.

 

Le nerf de la guerre! Encore et encore!

Eh oui, l’argent est toujours le nerf de la guerre. Sans argent pas de publication! Sans publication pas de visibilité! Bien sûr, il ne s’agit pas de faire un don à Planète Jardin, mais bien de faire un échange. Publicité contre visibilité. Bien entendu, comme il s’agit d’un nouveau magazine la visibilité à court terme pourrait être moins élevée que pour des documents distribués gratuitement. Cependant, à long terme, et surtout avec une périodicité 4 fois par an, cette visibilité profitera à toute l’industrie. Si Planète Jardin devient un incontournable, nous avons de grandes chances de reprendre notre place à la télévision aux heures de grandes écoutes sur les réseaux généralistes.

« Si, grâce à vous, Planète Jardin devient un incontournable, nous avons de grandes chances de reprendre notre place à la télévision aux heures de grandes écoutes sur les réseaux généralistes.»

Je vous invite donc, dans une vision à long terme, à publier votre publicité dans Planète Jardin en 2018. Si vous n’avez pas encore commencé à préparer votre budget de publicité, vous allez le faire d’ici quelques semaines. Réservez donc une partie de celui-ci pour Planète Jardin. C’est une histoire de visibilité!

Autre moyen de supporter Planète Jardin. Vous abonnez. Cela se fait en ligne et ne prend que quelques minutes: abonnement à Planète Jardin.

 

Et Horti Média!

Certains me diront que je n’ai pas mis de publicité dans Planète Jardin. C’est exact. Par contre, cela fait plusieurs mois que j’aide Julie dans son projet de manière bénévole. J’ai aussi écrit des textes pour le site Web et je lui présenterais les factures seulement quand ses opérations seront rentables. Comme quoi, il existe plusieurs manières de participer et de soutenir l’industrie de l’horticulture.

Articles reliés

Les voraces doryphores de la pomme de terre

Bien qu’ils soient faciles à identifier, même si certains jardiniers les confondent parfois avec les chrysomèles rayées du concombre, il est difficile de se débarrasser de ces insectes ravageurs.

Lire la suite

Chrysomèles et flétrissement bactérien: des partenaires pernicieux

Quand un insecte ravageur et une maladie bactérienne s’allient, les concombres, courges, courgettes, pommes de terre, cerises de terre, tomates, laitues, haricots et pois sont en danger.

Lire la suite

0 Commentaire

Laisser un commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.