Pourquoi l’agriculture urbaine est-elle si populaire? (1/2)

Premier de deux articles

Dans l’industrie de l’horticulture ornementale, tous les professionnels ne sont pas encore convaincus que le potager et l’agriculture urbaine sont des tendances de fond. On peut comprendre cette réticence quand le mot « ornemental » suit le mot horticulture. Pourtant…

Pour comprendre un phénomène, il faut parfois (souvent?) sortir de son milieu pour avoir une vision plus large. C’est ce que nous permet le rapport Eaters Digest, The future of Food publié par Havas Wolrdwide, un des plus grands groupes publicitaires dans le monde.

 

À propos de cette étude

Elle a été menée au niveau mondial. Les spécialistes ont interviewé près de 12 000 personnes de 18 ans et plus, dans 37 marchés, dont le Canada.

Les chiffres présentés ici sont pour l’ensemble de la population. Les exceptions sont indiquées pour les générations X, 35 à 54 ans et les milléniums, 18 à 34 ans.

 

Ce que nous apprend le Eaters Digest

  • Plus de trois personnes sur cinq (61 % pour les X et 62 % chez les milléniums), considèrent que la nourriture qu’ils mangent en dit beaucoup sur ce qu’ils sont.
  • Pour un peu moins de trois personnes sur quatre (71 %), la malbouffe est une des plus grandes menaces à la santé de la population.
  • Un peu moins de trois personnes sur quatre ( (71 %), a peur que les produits achetés au supermarché soient contaminés.
  • Pour quatre personnes sur cinq (80 %), la nourriture est aussi efficace qu’un médicament pour se maintenir en santé.
  • Pour quatre personnes sur cinq (80%), une diète de produits naturels prévient la plupart des maladies et des problémes de santé.
  • Près d’une personne sur deux (44 % et 44 % des milléniums), croît que, si elle consomme régulièrement de la nourriture et des breuvages, elle vivra plus longtemps.
  • Quatre personnes sur cinq (80%) considèrent qu’il est de leur responsabilité de choisir avec précautions ce qu’elles mangent afin d’éviter les maladies et d’être en mauvaise santé.
  • Environ quatre personnes sur cinq (83 %) sont inquiètes des impacts des produits artificiels qu’elles mangent ou boivent.
  • Environ deux personnes sur trois (62 %) évitent, dans la mesure du possible, de manger de la nourriture à base d’OGM.
  • Deux personnes sur trois (62 %) sont prêtes à payer plus pour un produit local.
  • Aux États-Unis, le nombre de marchés publics (farmer’s markets) a augmenté de 160 % en 8 ans.
  • Une personne sur deux (51%) préfère acheter chez un producteur local plutôt que dans une épicerie ou un supermarché.
  • Une personne sur deux souhaite avoir une alimentation équilibrée et saine.
  • Deux personnes sur cinq (43 % et 52 % chez les milléniums) se considèrent comme des foodies (fanatiques de la nourriture et des boissons).
  • Une personne sur deux (50 % et 56 % chez les milléniums) considère qu’acheter de la nourriture est un de leur loisir favori.
  • Trois personnes sur cinq (60 % et 70 % des milléniums) aiment découvrir de nouveaux ingrédients ou de nouveaux goûts dans leur nourriture. Les milléniums aiment les produits « exotiques » (58 %) et se considèrent comme des aventuriers de la bouffe (61%).
  • Quatre personnes sur cinq (80 %) souhaitent passer plus de temps à table pour profiter de la nourriture saine qu’elles ont préparé.

Pour finir, le Foodporn, cette habitude qui consiste à photographier ses plats et à la partager sur les réseaux sociaux est… ringarde!

Le prochain article présentera les leçons que l’on peut tirer de cette étude pour les professionnels de l’horticulture.

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